Les vers sont appelés les amis du jardinier.
Les vers sont nombreux. Et il existe de multiples types de vers. Les vers rouges sur les photos ici ce sont principalement des vers du fumier. Ils sont souvent présents dans le compost.

D’après Wikipédia, l’encyclopédie libre (wikipedia : ver du fumier) :
Eisenia fetida est un ver de terre également connu sous le nom de ver du fumier, ver du compost ou ver tigré. En résumé : les vers « composteurs ».
Les vers se trouvent dans le fumier, les tas de compost, sous les débris végétaux humides et les pierres, ainsi que dans les sols riches en matières organiques.
Ils sont utilisés dans le compostage et sont également cultivés comme appâts pour les poissons.
Ci-dessous quelques photos prises dans le bac du « composteur collectif » qui a démarré le 12 décembre 2024 :


Quelques photos supplémentaires de deux autres points de compostage :


Mais ces vers « composteurs » sont loin d’être les seuls micro-organismes. Il en existe beaucoup d’autres.
Et beaucoup dans ce cas signifie : de l’ordre de millions, de milliards par gramme de compost !
Les différents types de micro-organismes sont décrits dans l’article ci-dessous. La fin de l’article ci-dessous reprend ces chiffres stupéfiants :
« On-Farm Composting Handbook », 1992 par NRAES (Natural Resource, Agriculture, and Engineering Service) :
Micro-organismes du compost
Lors des sessions scolaires sur les créatures du compost et les safaris compost, nous nous concentrons sur les plus grandes créatures impliquées dans le compostage, ainsi que sur celles qui se retrouveront dans le tas de compost.
Dans le texte ci-dessous, nous énumérons les créatures dans l’ordre inverse, en commençant par les plus grandes et en descendant jusqu’à celles qui ne peuvent être vues qu’avec un microscope.
Décomposeurs de troisième niveauCes créatures plus grandes, parfois appelées macro-organismes, décomposent physiquement la matière organique en la mâchant, en la déchirant et, dans certains cas, en la suçant pour la réduire en petits morceaux. Les fourmis, les coléoptères, les mille-pattes, les vers « composteurs » (entre autre : les vers du fumier), les mouches, les mille-pattes, les limaces, les escargots, les araignées et les cloportes font partie de ce groupe et sont facilement visibles à l’œil nu. Ces créatures constituent le troisième niveau de décomposeurs qui travaillent à la production de compost.
Décomposeurs de deuxième niveauLes décomposeurs de deuxième niveau, tels que les collemboles, les nématodes, les coléoptères, les acariens et les protozoaires, mangent la matière organique et les organismes qui constituent les décomposeurs de premier niveau. Ces derniers sont généralement plus petits et l’utilisation d’une lentille manuelle ou d’un microscope stéréoscopique est utile pour les observer en détail.
Décomposeurs de premier niveauLes décomposeurs de premier niveau sont des micro-organismes beaucoup plus petits qui jouent un rôle majeur dans le processus de compostage. Ils utilisent la matière organique contenue dans le bac ou le tas de compost comme source de nourriture, ce qui entraîne sa décomposition en une matière brune et riche que l’on appelle le compost. Nous pouvons accélérer le processus naturel de décomposition en fournissant aux micro-organismes du sol des conditions optimales pour qu’ils se décomposent plus rapidement qu’ils ne le feraient sans notre intervention. Nombre de ces bactéries, champignons et actinomycètes décomposent la matière organique par voie chimique, contrairement à l’action physique des macro-organismes. Les espèces de micro-organismes de compostage présentes dans un tas donné varient en fonction du climat, de la teneur en eau, du pH du compost, de la température et des conditions régnant dans la partie du tas concernée au moment de la collecte des échantillons en vue de leur identification et de leur comptage. Ces bactéries, actinomycètes et champignons seront présents en grand nombre.
- Bactéries 1 000 000 – 1 milliard par gramme de compost.
- Actinomycètes 100 000 à 100 millions par gramme de compost.
- Champignons 10 000 à 1 000 000 de cellules fongiques par gramme de compost.
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