Catégorie : compost

  • C’est lancé  le 12 décembre !

    C’est lancé le 12 décembre !

    Le 12 décembre 2024, le « composteur collectif » est lancé par la Ville de Ronchin.
    Une dizaine de nouveaux participants se sont inscris au « composteur collectif » cet après-midi de lancement.
    Nous pouvons commencer ! il y a plein de « MATIÈRE SÈCHES » pour mélanger avec les « BIODÉCHETS »
    Toutes les informations essentielles sont clairement affichées sur le panneau
  • Le « composteur collectif » : un pas en avant

    Le « composteur collectif » : un pas en avant

    Devant la mairie de Ronchin, des bacs à compost sont installés pour le « composteur collectif » en décembre 2024, en collaboration avec la MEL.

    Le compostage à travers les âges

    Dans le passé, dans les vastes forêts, les feuilles d’automne se décomposaient naturellement en un compost fertile. Les graines y poussaient les saisons suivantes.

    Dans le monde habité par l’homme, ces cycles naturels ont changé.

    Aujourd’hui, les feuilles sont souvent compostées dans des usines de compostage. Des camions les transportent des rues aux déchèteries. Et ainsi de suite.

    Est-il raisonnable de mettre nos déchets verts en déchetterie ? Nos déchets alimentaires redeviendront-ils disponibles pour les plantes de demain ? Les habitants de l’agglomération lilloise peuvent-ils mieux gérer leurs déchets de jardin et alimentaires inutiles ?

    Une première étape consiste à composter nous-mêmes nos déchets végétaux.
    Et d’utiliser ce compost pour améliorer la terre de notre jardin.
    Un pas vers le « composteur collectif ».
    Comme cela a été promu à Ronchin en 2024.
    Un pas en avant : donner plus de vie à nos jardins.

    Ce cycle naturel du passé a changé. Le « composteur collectif » peut être considéré comme une tentative de revenir à ces processus circulaires. Tels qu’ils se produisent dans la nature.

    Ici, à Ronchin, une étape est franchie dans cette recherche de ce cycle autonome. Ce site présente les résultats du « composteur collectif » mis en place par la commune de Ronchin et la MEL.

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  • Composter comment ?

    Composter comment ?

    Voulez-vous composter avec « composteur collectif » ?

    Ça fonctionne comme suit :

    Prenez les 3 étapes suivantes :

    Toutes les instructions sur le tableau, auprès des bacs. Les référents procèdent aux étapes de cellule 1 à cellule 3. Le compost mûr est destiné à l’usage des participants.

    Envie d’en savoir plus sur le compost ?

    Il y a beaucoup à apprendre sur le compostage. En outre, de nombreuses informations ont été publiées sur le compostage. Une mine d’informations sur : compostage dans Wikipedia. L’image ci-dessous montre un beau résultat :

    Le compost illustré ci-dessus est idéal pour améliorer le sol du jardin. Source d’image : flickr.com/gtzecosanCC BY 2.0

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  • Composter pourquoi ?

    Composter pourquoi ?

    Que faire du compost ? Améliorez son jardin ! Le compost contribue à une vie du sol favorable au développement des plantes.

    Le compostage est un processus biologique comprenant plusieurs phases de dégradation et de transformation de déchets organiques, permettant d’obtenir un produit valorisable appelé compost.

    L’humus est caractérisé par une couleur foncée qui traduit sa richesse en carbone organique. ( image : http://soils.usda.gov/education )

    Le compost peut améliorer la couche d’humus. L’humus est la couche supérieure du sol créée, entretenue et modifiée par la décomposition de la matière organique. La capacité d’échange naturelle d’un humus ainsi que sa décomposition lente délivrent aux racines des plantes de l’azote, du phosphore et tous les éléments nutritifs indispensables à la croissance des végétaux. (source : Humus dans Wikipedia )

    En pratique, les plantes peuvent mieux se développer dans nos jardins. Dans ce blog, je veux montrer des exemples de la façon dont le compost peut améliorer un jardin :

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  • Et les coquilles d’œuf ?

    Et les coquilles d’œuf ?

    Coquilles d’œuf dans le compost : OUI ?
    Ou NON ?
    Notre « LE COMPOST MODE D’EMPLOI » apporte-t-il une réponse ?

    Notre panneau ci-dessus clairement affiché : OUI !

    Le panneau montre ce sont des biodéchets

    Pourquoi « broyées » ?

    Ce ne seront pas des vers de terre qui mangeront de coquilles d’œuf.
    Pas de petits morceaux de coquille d’œuf non plus.
    Les coquilles d’œuf ont une longue durée de vie.
    Comme on peut le voir ci-dessous :

    Voici un tas de compost où beaucoup a été compostées, mais où les coquilles d’œufs sont encore en grande partie intactes.

    Les coquilles d’œuf sont composées de carbonate de calcium que ne se dissout que lentement en chaux dans une forme absorbable par les micro-organismes et les plantes.
    Le carbonate de calcium doit se transformer en une forme soluble dans l’eau. Il s’agit d’un processus lent.
    Le broyage accélère la transformation du carbonate de calcium en un composé de calcaire soluble dans l’eau.
    Ce n’est qu’à cette condition que la chaux peut être bénéfique pour le compostage et la vie du sol.

    Un environnement qui n’est pas trop acide favorise également le développement de la vie du sol. Et les plantes se développent généralement mieux avec une meilleure vie du sol.

    Les coquilles d’œuf rendent le sol moins acide, lentement mais sûrement.
    C’est pourquoi il est utile de broyer les coquilles d’œuf.

    Comment broyer les coquille d’œuf ?

    Je broie moi-même un plein seau de coquilles d’œuf entre 2 briques :

    Quand le seau est plein, j’écrase les coquilles d’œuf entre les deux morceaux de briques. …
    … en tournant une brique contre l’autre, je broie les coquilles d’œuf le plus finement possible.

    Je pense que plus le broyage est fin, plus les coquilles d’oeuf sont plus rapidement transformés en chaux sous une forme plus favorable à la vie du sol.
    Personnellement, j’ai un coin disponible pour ce seau.
    Je suis curieux de savoir si vous avez des méthodes qui vous conviennent mieux. N’hésitez pas à me le dire 🙂

    Post scriptum : Que disent d’autres sources que notre « LE COMPOST MODE D’EMPLOI » ?

    Comment d’autres sources répondent-elles à la question « Les coquilles d’oeuf sont-elles bonnes pour le compost ? »
    Ci-dessous, 2 points de vue différents :

    • Une source répond NON. Le newsletter GARVILLO sur le jardinage :
    lien : garvillo.com/pas-les-coquilles
    • L’autre source qui réponde OUI. Dans un article de blog par Adrien, un passionné de jardinage et de culture vivrière et titulaire d’un Bac techno Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant (STAV) :
    lien : lepotagerdacote.fr/coquilles-oeuf-jardin

    Si je lis notre « LE COMPOST MODE D’EMPLOI », voici ci-dessus, que les coquilles d’œuf sont des biodéchets, je le crois.
    Les panneaux par MEL/Les Alchimistes sont complet.
    De plus, il sont très clairement conçu.
    Quand je suis aux bacs de « composteur collectif », je peux rapidement vérifier à nouveau les essences du compostage.

    Il y a aussi un plus petit panneau fixé à notre bac à compost

    Et en tant que référent « composteur collectif » j’étais déjà venu plusieurs fois aux bacs le jeudi à 16 heures. J’ai déjà reçu un certain nombre de questions. Avec l’aide du panneau « LE COMPOST MODE D’EMPLOI », je pouvais facilement y répondre en me référant aux infos fournies par MEL/Les Alchimistes. Et je pense que ces panneaux peuvent être une bonne source d’informations pour les questions suivantes.
    Sur l’internet, je me suis moi-même perdu un peu plus souvent qu’à mon tour. C’est aussi pour cela que je suis devenu un référent « composteur collectif ». J’ai beaucoup appris en partageant mes connaissances avec d’autres.


    Et pour finir :
    Je n’ai encore pas trouvé des informations à ce sujet de la part d’organisations telles que l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME).
    Si vous disposez d’informations scientifiquement fondées, je serais heureux de les partager avec vous.

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  • Les amis du jardinier

    Les amis du jardinier

    Les vers sont appelés les amis du jardinier.

    Les vers sont nombreux. Et il existe de multiples types de vers. Les vers rouges sur les photos ici ce sont principalement des vers du fumier. Ils sont souvent présents dans le compost.

    ces vers de fumier, sont également connus comme des vers « composteurs »

    D’après Wikipédia, l’encyclopédie libre (wikipedia : ver du fumier) :

    Eisenia fetida est un ver de terre également connu sous le nom de ver du fumier, ver du compost ou ver tigré. En résumé : les vers « composteurs ».
    Les vers se trouvent dans le fumier, les tas de compost, sous les débris végétaux humides et les pierres, ainsi que dans les sols riches en matières organiques.
    Ils sont utilisés dans le compostage et sont également cultivés comme appâts pour les poissons.

    Ci-dessous quelques photos prises dans le bac du « composteur collectif » qui a démarré le 12 décembre 2024 :

    Quelques photos supplémentaires de deux autres points de compostage :

    Mais ces vers « composteurs » sont loin d’être les seuls micro-organismes. Il en existe beaucoup d’autres.

    Et beaucoup dans ce cas signifie : de l’ordre de millions, de milliards par gramme de compost !

    Les différents types de micro-organismes sont décrits dans l’article ci-dessous. La fin de l’article ci-dessous reprend ces chiffres stupéfiants :

    « On-Farm Composting Handbook », 1992 par NRAES (Natural Resource, Agriculture, and Engineering Service) :


    Micro-organismes du compost

    Lors des sessions scolaires sur les créatures du compost et les safaris compost, nous nous concentrons sur les plus grandes créatures impliquées dans le compostage, ainsi que sur celles qui se retrouveront dans le tas de compost.
    Dans le texte ci-dessous, nous énumérons les créatures dans l’ordre inverse, en commençant par les plus grandes et en descendant jusqu’à celles qui ne peuvent être vues qu’avec un microscope.


    Décomposeurs de troisième niveau

    Ces créatures plus grandes, parfois appelées macro-organismes, décomposent physiquement la matière organique en la mâchant, en la déchirant et, dans certains cas, en la suçant pour la réduire en petits morceaux. Les fourmis, les coléoptères, les mille-pattes, les vers « composteurs » (entre autre : les vers du fumier), les mouches, les mille-pattes, les limaces, les escargots, les araignées et les cloportes font partie de ce groupe et sont facilement visibles à l’œil nu. Ces créatures constituent le troisième niveau de décomposeurs qui travaillent à la production de compost.


    Décomposeurs de deuxième niveau

    Les décomposeurs de deuxième niveau, tels que les collemboles, les nématodes, les coléoptères, les acariens et les protozoaires, mangent la matière organique et les organismes qui constituent les décomposeurs de premier niveau. Ces derniers sont généralement plus petits et l’utilisation d’une lentille manuelle ou d’un microscope stéréoscopique est utile pour les observer en détail.


    Décomposeurs de premier niveau

    Les décomposeurs de premier niveau sont des micro-organismes beaucoup plus petits qui jouent un rôle majeur dans le processus de compostage. Ils utilisent la matière organique contenue dans le bac ou le tas de compost comme source de nourriture, ce qui entraîne sa décomposition en une matière brune et riche que l’on appelle le compost. Nous pouvons accélérer le processus naturel de décomposition en fournissant aux micro-organismes du sol des conditions optimales pour qu’ils se décomposent plus rapidement qu’ils ne le feraient sans notre intervention. Nombre de ces bactéries, champignons et actinomycètes décomposent la matière organique par voie chimique, contrairement à l’action physique des macro-organismes. Les espèces de micro-organismes de compostage présentes dans un tas donné varient en fonction du climat, de la teneur en eau, du pH du compost, de la température et des conditions régnant dans la partie du tas concernée au moment de la collecte des échantillons en vue de leur identification et de leur comptage. Ces bactéries, actinomycètes et champignons seront présents en grand nombre.

    • Bactéries 1 000 000 – 1 milliard par gramme de compost.
    • Actinomycètes 100 000 à 100 millions par gramme de compost.
    • Champignons 10 000 à 1 000 000 de cellules fongiques par gramme de compost.

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  • La culture des framboises

    La culture des framboises

    Je trouve le jardinage difficile. Les échecs ne manquent pas. Mais ci-dessous une histoire de réussite.

    J’ai planté dans de la terre à laquelle j’ai ajouté beaucoup de compost. L’objectif est d’augmenter la couche d’humus de mon jardin. Pour que les racines se développent mieux.

    15 pieds des framboises, dans un sol riche en humus
    Pendant le mois d’août 2024, cueillette de petites quantités presque quotidiennement, stockage au congélateur.
    En septembre : 2,5 kg des fruits, avec 1,7 kg confisucre …
    … donne : 9 pots de confiture 🙂

    Derniers actes de la saison : tailler à 20 cm. J’ajouterai peut-être du compost ! Si j’en ai assez. En fait, je veux que le compost soit dans le sol. Dois-je creuser des tranchées et y mettre du compost ?
    Je me pose beaucoup de questions quand je jardine.

    Tailler à 20 cm

    Par exemple : combien et comment dois-je tailler pendant la saison de croissance ? En tout cas, j’ai appris que les framboisiers ont vraiment besoin d’être attachés, sinon les pousses tombent et la cueillette est difficile. Je supprime aussi systématiquement les pousses qui poussent à côté des framboisiers.

    Pousse qui est apparue à côté des framboisiers

    Je les donne souvent à d’autres. C’est d’ailleurs ainsi que ces framboises sont arrivées à Ronchin. Un jour, un ami a arraché trois pousses de ses framboises, qui ont poussé pendant des années dans mon mur de framboises.

    C’est l’histoire de 3 petites pousses de framboises. Obtenues en 2019 d’un ancien ami d’école agricole néerlandais. A l’époque, il s’agissait de minuscules pousses comme sur la photo ci-dessus. Aujourd’hui, 6 ans plus tard, elles sont devenues le mur de framboises décrit ci-dessus : une histoire de réussite !

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  • La culture du persil

    La culture du persil

    Persil en pot

    En 2024, j’ai commencé le persil. C’était décevant. En mars, j’ai semé du persil à l’intérieur. Persil levé que j’ai gardé en pot. A cause des nombreuses limaces du printemps humide. Les plants de persil n’ont jamais vraiment grandi.
    Je veux cultiver du persil dans un sol riche en humus en 2025. Il faut donc incorporer beaucoup de compost dans le sol.
    J’espère ainsi obtenir une plus grande production.

    J’aime bien de suivre Hubert Fontaine. Cette vidéo ( 3 minutes, 33 secondes ) se trouve à la fin de cet article.

    Pas à pas

    Au fond du bac, réalisez un lit de drainage avec les billes d’argiles. Placez le géotextile dessus : il empêchera le substrat d’envahir la couche drainante.
    Installez le terreau universel, tassez avec une petite planchette
    Ce n’est pas ce que fait Hubert Fontaine dans la vidéo : verser de l’eau bouillante sur le lit de semence. L’objectif est de réduire le nombre de pathogènes dans le sol.
    Semez votre persil. Bien répartir les graines sur toute la surface
    Recouvrez les graines d’au plus 0,5 cm de terreau tamisé. Appuyez à nouveau pour que les graines soient en contact avec le substrat.
    Arrosez au pulvérisateur avec de préférence de l’eau non calcaire.

    Installez une toile en jute afin de bien conserver l’humidité. Cette toile protégera les toutes petites plantules pendant les arrosages à la pomme d’arrosoir. Une fois le persil suffisamment développé, enleve la toile.

    Ci-dessus basé sur cette vidéo ( 3 minutes, 33 secondes ) par Hubert Fontaine :

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    Et en plein terre de avril jusqu’au septembre Hubert Fontaine fait :

    https://www.rustica.fr/aromates-et-condiments/semis-persil-pleine-terre,6253.html

    Qu’il soit simple ou double, le persil se sème d’avril à septembre lorsqu’il s’agit d’un semis en pleine terre.

    Avant de semer, travailler le sol

    Préparer la terre avant le semis

    • La terre doit être bien affinée : passer un coup de griffe et un coup de rateau.
    • Retirer le chiendent, le liseron et toutes les mauvaises herbes.
    • Tracer un sillon pour le semis en ligne (par opposition au semis à la volée).
    • Les graines de persil peuvent être trempées 24 heures à l’avance mais en suivant la technique présentée ici il n’est pas nécessaire de le faire.
    • Verser beaucoup d’eau au fond du sillon pour que la terre soit bien tassée.

    Comment semer le persil au potager ?

    Hubert Fontaine nous présente un pas à pas pour bien semer le persil.

    • On sème ici le géant d’Italie.
    • Pour ne pas avoir la mouche du persil (insecte qui vient ronger les racines au cours du printemps) mélanger avec quelques graines de ciboulette. L’odeur de la ciboulette éloigne les mouches du persil. (Il s’agit de la même mouche que la mouche de la carotte).
    • Qui sème menu récolte dru : inutile de trop serrer le persil au risque qu’il soit moins joli.
    • Répandre 1/2 cm de terreau sec au-dessus des graines, pas plus.
    • Tasser.
    • Étendre une toile de jute par-dessus le semis pour maintenir l’humidité.
    • Arroser sur la toile en jute (pour ne pas plomber la terre).

    Le persil lève sous 8 à10 jours en fonction de la température extérieur.
    Bien surveiller la levée.
    Quand le persil commence à germer : retirer la toile de jute.
    D’ici le mois de juin vous commencerez à récolter le persil.

  • Quelle est la proportion de la population totale qui participe ?

    Circa 2.000.000 habitants au Eurométropole Lille Kortrijk Tournai ( fr.wikipedia.org )

    Environ 20.000 habitants Ronchin.

    Est-ce que il y a 20 habitants qui utilise « composteur collectif » ?

    Il y a du potentiel :O …

    Est ce que on va dans un bon direction ? …

    La phase de dégradation voit le volume du compost diminuer par minéralisation de la matière organique en CO2, et par des pertes d’eau importantes par évaporation.